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SANS DÉFENSE


Nous étions seuls dans ta maison

Tu me l'avais fait visité en prenant les devants

Ta chambre était la dernière pièce

Me coinçant entre ton lit et ton faciès


La peur au ventre, la sueur froide

Je ne pouvais aller ni à gauche, ni à droite

Que comptait-il me faire ?

J'avais mon destin entre ses serres


Tu t'approchais d'un pas vers moi

Je reculais d'un pas loin de toi

Le malaise à son apogée

Je te suppliais de me ramener


Le cœur battant et les souvenirs en désert

Je sais que tu m'as ramené chez mon père

Mais le trou noir entre les deux événements

Me laissent penser à des actes méchants

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