MON CORPS
À toi, la société qui m’a torturé
À vous, les regards qui m’ont égratigné
À ceux, dont les mots m’ont blessé
Détruite, je ne vous remercierai jamais
Ce corps parfait que les femmes dévoilent
Dans les médias, ces formes idéales
Qui nous poussent à nous détruire, c’est sidéral
D’en venir à détester notre corps à poil
Habillée sous des tissus amples, je me sens
Obligée d’effacer ce corps prononçant
De venir à détester l’image de mon reflet perçant
Et de voir couler ces larmes le long de mon menton
C’est si dur d’aimer son corps
Quand tout le monde te regarde à tort
Alors tu pousses à l’extrême tes efforts
Mais ton mal-être reste ton inconfort
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