LES AVEUX
Fatiguée de ces yeux délavés
Devant mon miroir
Je broie du noir
Détruite par cet engrenage animé
Les pensées noires s’accrochent
À mes désillusions et mes traumas
Elles ont pris le contrôle de ma voix
Celle que je voulais neutre et sans accroche
Les larmes sont maîtresses
De ma solitude interne et niée
Qui ne cesse de me rappeler
Ma vulnérabilité et mes faiblesses
L’hypersensibilité déborde de ma silhouette
La fatigue mentale pèse sur mes yeux
Mes sauts d’humeur en sont les aveux
Ma dépression me fait perdre la tête
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