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LE DÉPART


C’était un matin

Je m’en rappelle très bien

Je descendais les escaliers

À pas feutré


J’entendais des voix

Venant du froid

Les corbeaux volaient

La mort était passée


Des larmes de chagrins

Glissèrent sans fin

Alors je me montrais

Pour voir la vérité


Mes parents en pleurs

Devant ce malheur

L’annonce de ma grand-mère

Partant pour la céleste terre


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