GAÏA
Les rayons du soleil touchent ma peau
Je détourne les yeux, éblouie par son halo
La poésie de l'aurore prend forme délicatement
Dans le ciel clair aux allures de printemps
Le chant des oiseaux annonce la journée
Les quelques flaques restantes sont assiégées
Les insectes célèbrent les perles d'eau
Glissant le long des herbes et des roseaux
Intriguée, j’observe ces détails naturels
Dans ce monde miniature, tout semble essentiel
Ils ne se préoccupent que de la priorité
Car le bonheur n'est pas que futilité
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