top of page

NOUVEL AN


Mon esprit, tout comme mon corps, avaient subi un traumatisme. J'en avais honte. J'en ai encore honte. Je n'ai jamais osé en parler. La réaction des autres m'est devenu une paranoïa. Les murmures semblent toutes se tourner vers moi. Les rumeurs peuvent toujours courir, la vérité est comme une aiguille dans une botte de foin. Ils peuvent toujours réfléchir sur la question, je compte bien à ce que mon secret reste inaccessible. Il est lourd et c'est compliqué de mettre des mots dessus. C'est une souffrance mentale et physique. Elle perdure, même après deux mois.

C'était la nuit du nouvel an, jour de fête et d'alcool pour certain, jour familiale pour d'autre. Je faisais partie du second groupe, en famille. Autour d'une table dans un hôtel, nous avions mangé avec appétit puis nous étions retourné dans nos chambre.

J'étais seule dans ma chambre, voulant un peu d'intimité. Je sortais de la douche quand quelqu'un avait toqué à ma porte. J'avais resserré la serviette autour de ma poitrine et avais déverrouillé. Mon oncle était timidement rentré. Il m'avait demandé si j'avais des cotons tiges. Pendant que je me dirigeais vers la salle d'eau pour lui en donner, il verrouilla la porte et cacha la clef. Je ne le sus pas sur le coup mais il me défit de ma serviette. Je me suis senti vulnérable, cherchant à me recouvrir par n'importe quel moyen. Il me bloqua contre le mur en découvrant de ses mains mon corps nu. J'étais figée, paralysée. J'avais peur, très peur. Il me poussa sur le lit et se déshabilla.

Je jetais un regard sur la porte, démuni de la clef. Je m'étais recroquevillé contre le mur tandis qu'il s'approchait nu. Il semblait déjà excité. Par des gifles, il me força à se coucher. Dans un coup vif et sans attendre, il était entré en moi. Il avait étouffé mon cri par sa main. J'avais compris que je n'avais aucune issues de secours, logée au quatrième étage.

Sa corpulence était plus importante que moi. Je pleurais. Je mourais sous lui. Il ne me lâchait pas, prenant mes émotions comme force. Il faisait des mouvements avec son bassin qui continue de me hanter. Je me demandais combien de temps ça allait durer. J'avais espéré que mes parents arrivent avant le drame. Mais ils dormaient, trois chambres plus loin. J'étais vierge jusqu'à ce moment et j'aurais véritablement aimé le faire avec un homme que j'aime et qui m'aime en retour, non en sens unique. J'étais fané.

Il m'avait redressé et plaquait contre le mur debout. J'aurais pût avoir une chance mais il m'avait frappé au moment où j'allais commencé à me sauver. Il avait placé son avant bras sous ma gorge. J'étais bloqué, encore et encore. Il était rentré une nouvelle fois en moi.

Voilà comment dénigrer un moment qui aurait pût être du plaisir, de la passion, un renouveau.

Il avait continué son horrible mouvement de reins. Il s'était alors lâché en moi et avait éprouvé un grognement de satisfaction. Je l'avais regardé avec une lueur de dégoût mais c'était trop tard. Le mal était fait.

6 vues
CATÉGORIES
bottom of page