LA MARCHANDE
Elle marchandait non loin son corps
En conséquence du pouvoir de l'or
Dépouillée de toute dignité
Dans les rues des dévergondés
Son présent est la répercussion
De ses douloureux antécédents
D'un père qui la touche
D'une mère qu'elle couche
Désabusée, elle se sent perdue
Tout au fond de son avenue
Les larmes silencieuses d'une oublié
Dont l'Etat ne cherche à s'en occuper
Aucune aide pour les démunis
Qui se ne sont que battants et survit
Eux qu'on traire de poltron
Eux qui ont la douleur dans le sang