CŒUR DE FAÏENCE
La nuit ressasse les pensées du jour
Le regard affolé s'accroche à mes yeux
Ton visage s'en mêle comme l'odeur
Aussi indélébile que la cendre dans le feu
J'ai peur, suspendu par dessus mon passé
La gorge acide et le mal de mer
Et si m'abandonner à toi, je n'arriverais
Perdue dans ce dont je suis prisonnière
Le cœur brisé par les dires de tes prédécesseurs
À un seul homme, je n'ose plus faire confiance
Et si me remettre à toi serait mon erreur
À exploser une nouvelle fois mon cœur de faïence
Le tsunami est passé et a tout ravagé
Mon bateau a eu peine à se reconsolider
Faire confiance à une personne capable de me briser
Est ma plus grande peur, remplie de sensibilité