DIS, COMMENT ON...?
Comment on fait ça ? Enfin... (Elle se rapproche de moi) l'amour. Tu vois ?
Sur le coup, je suis très surpris. Mais je réalise au fond de ses yeux une lueur. Est-ce vraiment ce qu'elle veut ? Même si elle a des sentiments pour moi, elle devrait faire attention. Je m'approche de ses lèvres jusqu'à ce qu'elles se touchent. Miléna bascule en arrière suivie de moi. Nos lèvres toujours collées.
Je me détache un instant et je commence à lui enlever sa chemise. Elle n'a pas l'air de s'opposer. Au contraire, elle m'aide. C'est bizarre la façon dont Miléna me regarde. Ses yeux sont toujours pétillants. À croire qu'elle aime ça. Mais non. Elle veut découvrir. Ouvrir de nouvelles portes.
Je ne sais pas si c'était fait exprès mais Miléna ne porte pas de soutien-gorge. Quelque chose tressaille en moi.
Au lieu de m'attaquer à ses seins, je la laisse me parcourir le torse avec ses mains douces. On se regarde mais cela lui suffit pour voir que je suis parcouru d'un frisson. Miléna sourit. J'aime ça. Son sourire lui fait remonter les pommettes. Elle a l'air plus jeune.
Nos lèvres se retrouvent pendant qu'elle m'enlève ce qui me sert de caleçon. C'est sûr que je n'attendais pas à la voir entrer dans ma chambre en effraction. J'avoue que j'aime dormir la fenêtre ouverte. J'ai peur du noir. Oui, je suis une fillette, un garçon pitoyable ou une mauviette, tout simplement. Je jouais à ma DS, torse nu, en caleçon. Peut-être que pour elle, c'est un pari. Mais moi non. Sa timidité ma donnée envie de la connaître un peu plus jusqu'à en être fou. Fou de l'avoir entre mes draps ? Fou d'abuser d'elle ? Je ne suis pas comme tous les garçons.
Je la regarde enlever son jean et sa culotte grand-mère.
Nous étions nu, bras dans les bras. Je la regarde un instant. Devant tant de beauté, j'aurais dû me jeter sur elle. Mais moi, non. Sa tête bascule en arrière. Je lui dépose un bisou sur son cou et lui susurre un mot qui la fait soupirer. Puis elle s'étale sur moi. À présent, nous dormions.