L'ATTENTE

Je ne veux pas te blesser, t'enfoncer ou même te rabaisser. Je t'aime, de tout mon cœur. Je pense à toi tous les jours. Pour te voir, il me suffit de fermer les yeux, car oui, ton image me hante. Je ne m'en plains pas, au contraire. Mais sans toi, je n'avance plus, je recule, petit à petit dans les ténèbres.

Mes larmes finissent par sortir tous les jours. Tes mots se perdent et mon cœur s'essouffle.

Je comprends que tu ais des problèmes, je comprend que tu veuilles du temps. Je ne suis pas la plus égoïste du monde, j’essaie de savoir pourquoi tu es si mal.

J'ai appris pendant mes trois semaines à Barcelone que je t'aimais réellement et cela, en overdose.

Je ne comprends pas pourquoi je suis reniés, exclu de tes mots. J'aimerais savoir pourquoi tu vas mal. J'aimerais pouvoir te consoler.

« Il va falloir qu'on parle » Oui mais quand ? Dans quelle circonstance ? C'est sûr que si tu ne me réponds pas, ni appels, ni messages, on va vachement parler.

Je t'attends et je ne sais pas si je fais bien.

Je souffre, constamment. Ton silence est pire qu'une arme, elle est psychologique, elle est mentale.

Je tiens à t'avouer une part de ma vie. Je suis allée à un pèlerinage avant les vacances d'été, avec un groupe d'ami. Un de mes amis m'a avoué que je lui plaisais alors j'ai voulu le connaître mieux. Je me suis faite piégé petit à petit. Et puis, plus rien, aucune nouvelle, cela du jour au lendemain. Toutes mes vacances sont parti en poussière à cause de lui. J'ai eu énormément de mal à m'en remettre. Je n'ai pas envie de recommencer cette expérience, surtout pas avec toi, surtout pas pour toi. J'ai mis du temps à me reconstruire.

Dis-moi pourquoi ce silence ? Tu ne me veux plus, tu m'as oublié, je suis remplacée ? Je suis perdue, tu m'as perdu. Si tu ne me veux plus, je préfère le savoir maintenant. Si tu as des problèmes, je préfère le savoir maintenant pour mieux y remédier.

Je t'en pris, me laisse pas. Je t'aime tant. Dis-moi tout, je veux tout savoir. Dis-moi. Dis-moi pourquoi.