QUAND J'Y REPENSE
On me disait que l'amour est la plus belle des choses On me disait que les mots se transforment en proses Mais tout ça n'est qu'un mensonge parmi d'autre Je ne crois plus en eux, j'ai arrêté d'espérer plus des autres C'est un adieu qui peine à rester au fond de la gorge Mais les larmes sont plus fortes qu'un sourire que l'on forge Quand sonnera la fin de ce tunnel sans lumière Je brûle de rejoindre pour un dernier souffle le dessous de la terre Quand j'y repense, les hommes se foutent de leur avenir Ils te parlent avec des jolies mots, mais dans tout ça, le pire Ils ne tiennent pas leurs promesses, ils se foutent bien de toi Mais tu ne vois rien, tu ne comprends rien, tu perds la foi Oui, même derrière un visage d'ange se cache un démon La critique derrière ton dos de celui qui ton cœur fond Et quand la révélation tombe, des larmes de sang coulent de tes lèvres Plus rien ne rime, rien n'a de sens, tu montes en fièvre Ta vision de la vie change mais tu es seule dans ce monde Celui qui t'a mise dans ce monde t'a créé pour être féconde Où sont les hommes juste et bon qui prendraient soin de toi Ceux qui ne te lâcheraient pas, oui mais ça n'existe pas A quand le bonheur de deux sexes opposés et contradictoires Ils se trompent tous, ils ne savent rien, les yeux dans le noir L'effet mouton s'agglutine dans les foules du printemps La saison des fleurs et des gens qui perdent leur temps Quel est le secret de cette longue duré de passion Ou peut-être que chaque soir, pris de regret, se morfond J'aimerais savoir que sont les sentiments sur la terre Ils se baladent et se rangent, nous haïssant, se noient en mer L'être humain reste fermé sur ses propos sans vie Ils ne savent que ce qu'ils perdent d'important est l'envie L'envie de s'accrocher mais quand j'y repense L'homme naît, meurt et s'effondre dans son silence La confiance ne règne que dans les rêves des femmes Meurtrirent d'âme et de cœur par ceux qui les enflammes Quand j'y repense, les hommes se foutent de leur avenir Car leur seule et principale idée est de nous faire souffrir