LA FUITE
Ils s'assoient sur un banc
Le cœur battant
Devant le plus beau des horizons
L'océan
Aucun regard
Aucun hasard
Ils restent muets
Le cœur scellé
Le temps s'arrête
Inerte
Pourtant, ces deux inconnus
S'aiment depuis le début
Enfermés, repliés
Impassibles est leur fascié
Ils se haïssent, s'aiment
Persiste les problèmes
Ils ne peuvent aller
Au-delà de leurs souhaits
Les sentiments pleurent
Le cœur en douleur
À la main, un bouquet de fleurs
Lueur
Aucun sourire
Aucun plaisir
Ils s'attirent
Le cœur s'enivre
Le temps piégé
Oublié
Pourtant ces deux inconnus
Amant depuis le début
Caché, enterré
Leur corps embrasés
Ils se haïssent, s'aiment
Persiste les problèmes
Ils ne peuvent aller
Au-delà de leurs souhaits